ACTUALITE - La cavalière de dressage Ulrike Prunthaller condamnée pour maltraitance -
La cavalière autrichienne Ulrike Prunthaller a été mise à pied, il y a quelques mois, pour 9 mois et condamnée à une amende de 4000 € pour maltraitance. La cavalière utilisait notamment les chocs électriques…
Son coach, complice, écope d’une amende de 5000 €.
La maltraitance des chevaux dans le monde du dressage de compétition est à nouveau sur le devant de la scène.
La cavalière autrichienne Ulrike Prunthaller se voit mise à pied pour 9 mois et condamnée à une amende de 4000 euros pour emploi de « méthodes d’entraînement douloureuses et illégales ».
Son entraîneur, Frederich Atschko, évidemment au courant des méthodes employées par la cavalière, a été condamné à une amende de 5000 €.
Seulement.
En 2011 déjà, les soigneurs de l’écurie de Bartgult avaient donné l’alerte sous couvert d’anonymat, en mettant sur Youtube une vidéo dénonçant les abus de la cavalière, cautionnés par son entraîneur Frederich Atschko. Effectivement, les méthodes employées seraient d’une grande gravité : chocs électriques (hélas, Ulrike Prunthaller elle n’est pas la seule parmi les cavaliers de dressage de haut niveau à utiliser ce moyen abominable) coups d’ongle au niveau du garrot, présence de cailloux sous la muserolle histoire d’en renforcer l’effet.
Les propriétaires des écuries Bartgult avaient immédiatement intenté un procès en diffamation à leurs grooms et publié sur Internet un démenti formel.
Rappelons qu’Ulrike Prunthaller a été la gagnante du CDI***de Vierzon en 2011.
Ce n’est que presque deux ans après que le jugement est rendu et condamne la cavalière et son coach.
Et le dressage à l’électricité…
Un pistolet paralysant de type « taser » aurait été employé avec de nombreux chevaux, y compris l’étalon de 14 ans Harvard, avec lequel Ulrika Prunthaller a concouru régulièrement depuis quatre ans.
Angelika May, Présidente du Tribunal d’Innsbruck compétent pour cette affaire, est claire : « De telles méthodes d’entraînement ne sont acceptables en aucun cas ; elles doivent susciter la répulsion, car elles sont douloureuses, font souffrir le cheval et lui font très peur. Dès lors, des sanctions doivent être appliquées. En tant que cavalière de compétition, Ulrike Prunthaller devrait être une exemple et elle ne l’a pas été… »
Angelika May ajoute que la Cour considère avoir la preuve que les chevaux ont été dressés à l’électricité, car personne n’a pu expliquer de la présence dans l’écurie d’un appareil destiné à provoquer des décharges électriques.
Ulrike Prunthaller et Frederich Atschko ont l’intention de faire appel…
(Source http://zetboo.com/pacinfo/la-cavaliere-de-dressage-ulrike-prunthaller-condamnee-pour-maltraitance/#)